D’où vient le thé (et toutes les couleurs du thé) ?

L’origine des thés

Le Théier (Camellia sinensis), peut atteindre de 10 à 15 mètres de haut et certaines variétés peuvent même aller jusqu’à 20 voire 30 mètres pour les théiers sauvages. C’est seulement pour facilité sa cueillette qu’on limite sa taille en culture.

Le théier aime pousser dans des sols plutôt acides, c’est-à-dire avec un pH inférieur à 7 (eh oui ça se mesure) et en plus il adore être perché entre 1000 et 2000 mètres d’altitude de préférence sous un climat chaud et humide.

En utilisant les graines du théier, on peut faire une huile végétale, l’huile de thé vert, reconnue pour ses propriété régénérante et assouplissante pour la peau. Quant à la Camellia (la fleur), elle peut être blanche, rose, rouge ou jaune et elle est utilisée au Japon, en Corée et en Chine pour ses propriétés anti-âge. Cette jolie fleur est même le symbole de la renaissance et de la jeunesse éternelle. (Nous pourrons revenir dessus dans un prochain article).

Mais par où commence l’histoire du thé ?

Par une légende bien entendu et il y a de nombreuses à son sujet. La plus ancienne et qui serait véritablement celle qui raconterait la naissance du thé, serait celle de l’empereur Shen Nong. Cet herboriste de renom quelques 2000 ans avant notre ère, se serait endormi au pieds d’un Théier pour une petite sieste. Au réveil, il trouva des feuilles de théier qui étaient tombées dans son bol d’eau. Plutôt curieux de nature, il aurait porté le bol à ses lèvres pour goûter et ses connaissances en herboristerie lui aurait permis d’identifier tout de suite qu’il s’agissait d’une plante avec un immense potentiel au saveurs bienfaisantes.

Le thé ou Camellia Sinensis Théier

Le théier, que l’on appelle simplement thé, est donc un arbre, devenu arbuste pour les besoins de la culture trouve également ses origines en Extrême Orient où il est cultivé pour ses feuilles qui une fois séchées servent à faire du thé. Le nom de Camellia sinensis, signifie simplement Camellia chinois.

Nous avons donc parlé de la plus ancienne des légendes concernant le thé avec l’empereur Shen Nong qui goûta l’eau dans laquelle était tombées les feuilles du Théier. Mais l’histoire des origines du thé, ne serait pas complète si nous ne parlions pas de Lu Yu, un auteur chinois de la dynastie Tang, extrêmement connu pour son ouvrage sur le thé : « Le classique du thé », édité en 780.

Né en 733 à Jingling sous le règne de l’empereur Tang Xuanzong. Orphelin, il est élevé dans un monastère bouddhiste où il apprend à lire et écrire. De nature agité et rebelle, il est souvent puni et battu et on lui confit les tâches peu valorisantes pour le punir. A l’âge de 12 ans, il quitte le monastère et part pour Fuzhou où il est recueilli dans une troupe de théâtre. Grâce à ses talents de comédien, il est remarqué par le gouverneur de Fuzhou qui le confie à un précepteur auprès duquel il est instruit jusqu’à l’âge de 20 ans.

Lu Yu est passionné par le thé et décide en 753 de voyager dans diverses régions pour étudier le théier. Deux ans après, éclate une révolte et Lu Yu doit fuir. En 760, il commence à rédiger un manuscrit sur le thé et va collecter beaucoup d’anecdotes sur le thé. Son ouvrage est édité en 780 et sa renommé est telle que l’empereur Tang Dezong lui propose un poste à la cour, qu’il va refuser. Il terminera sa vie paisiblement et meurt en 804.

Les différentes couleurs du thé

Il existe six types de thés. Chacun d’entre eux est nommé par la couleur qui le caractérise. Mais en y regardant de plus près, vous verrez que quelque soit sa couleur, il s’agit en fait du même et unique thé, le Camellia sinensis. Alors pour quoi toutes ses couleurs ?

C’est la méthode de traitement des feuilles qui fait la différence, en fonction de son oxydation.

Le thé blanc

C’est le thé le moins oxydé de tous (environ 12%), ses feuilles sont cueillies, flétries au soleil puis séchées au four. C’est une méthode délicate qui en fait un thé plus cher en général.

Le thé vert

Ses feuilles ne subissent pas d’oxydation. Immédiatement après sa cueillette, on le laisse juste flétrir, puis on le roule avant de le chauffer pour stopper le processus d’oxydation naturelle. Les Chinois le chauffe au wok, tandis que les Japonais utilise la vapeur.

Le thé jaune

C’est un thé plutôt coûteux car dans cette méthode, on utilise les bourgeons du théier, une opération dons plus délicate. Les feuilles sont quand même utilisées en complément et sont transformées de la même façon que le thé vert. Une fois chauffée au wok ou à la vapeur, on les laisse légèrement fermenter sous une couche de paille.

Le thé bleu-vert

Il fait la réputation de la Chine et de Taïwan et sa présentation varie. On l’appelle également Oolong, et c’est un thé semi oxydé. Une fois le degré d’oxydation souhaité atteint, on stop le processus. Ce thé Oolong peut varier en 10% à 30% d’oxydation mais parfois il atteint 70% d’oxydation et se rapproche du coup du thé noir.

Le thé noir

C’est par oxydation complète de la feuille que l’on obtient le thé noir. Nous occidentaux, nous l’appelons ainsi car sa couleur est effectivement très proche du noir. Les Chinois eux, le nomme thé rouge car ils en font une liqueur sont la couleur est plutôt rougeâtre.

Le thé sombre

Alors qu’est ce que c’est que ce fameux thé sombre ?

C’est un thé qui se garde et se bonifie avec l’âge. Les Chinois l’appellent Pu Erh et il ressemble à une boule ou une galette de thé amalgamé. C’est un thé post-fermenté selon deux méthodes différentes qui permettent d’obtenir soit du thé sombre cru, soit du thé sombre cuit.

On le fait fermenter soit dans une cave, soit à l’étouffé dans un environnement humide. Peut importe le procédé, cela lui donne des saveurs de sous-bois et parfois même de gibier, ce qui est assez surprenant lorsqu’on est novice.

Voilà, à présent, vous connaissez un peu mieux les origines du thé et vous être en mesure d’identifier ses différentes nuances.  Il vous reste à maîtriser ses différents modes de préparation et de dégustation (ICI).

Vous voulez aller plus loin, parce que le thé c’est un sujet passionnant ? C’est par (ici) que vous trouverez tout un tas d’autres articles intéressants et surprenant sur la boisson la plus consommée au monde. En attendant, vous pouvez tout simplement goûter notre sélection de thés, choisis pour leur originalité et leurs bienfaits (ICI).

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